Dans un geste important, la Réserve fédérale des États-Unis a annoncé une réduction de 50 points de base de son taux directeur, le ramenant à une fourchette comprise entre 4,75 % et 5 %. Cette réduction marque la première baisse de taux de la Fed après une série prolongée de hausses destinées à freiner l’inflation. Suite à cette décision, les banques centrales de la région du Golfe, y compris les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, le Qatar et Bahreïn, ont rapidement emboîté le pas, réduisant leurs taux d’intérêt pour s’adapter aux évolutions des marchés mondiaux.
Les banques centrales du Golfe s’ajustent à la réduction des taux de la Réserve fédérale
La Banque centrale des Émirats arabes unis (CBUAE) a annoncé une réduction de 50 points de base de son taux sur les dépôts au jour le jour (ODF), désormais à 4 %. De même, la Banque centrale d’Arabie saoudite a réduit ses taux repo et reverse repo de 50 points de base à 5 %, visant à soutenir la croissance économique en réponse à la décision de la Fed.
La Banque centrale du Qatar a également réduit ses principaux taux, avec une baisse de 55 points de base, portant le taux de prêt à 5,70 %, le taux de dépôt à 5,20 % et le taux repo à 5,45 %. La Banque centrale de Bahreïn a abaissé son taux de dépôt au jour le jour de 6,00 % à 5,50 %, une réponse stratégique visant à maintenir la stabilité financière.
Les analystes suggèrent que la réduction du taux de la Réserve fédérale et l’ajustement des taux d’intérêt des banques centrales du Golfe visent à soutenir la croissance économique tout en atténuant les pressions inflationnistes. Avec la baisse progressive des taux d’inflation dans certains États du Golfe, comme le Koweït, les réductions de taux devraient stimuler davantage les activités économiques en réduisant les coûts d’emprunt pour les entreprises et les consommateurs.
Perspectives futures pour la région du Golfe
Alors que l’impact des réductions de taux dans la région du Golfe se manifeste, les experts prévoient d’autres réductions dans un avenir proche. La Réserve fédérale a laissé entendre des baisses supplémentaires jusqu’en 2025, une mesure qui incitera probablement les banques centrales du Golfe à continuer d’ajuster leurs politiques. Cet alignement avec la politique monétaire américaine est essentiel pour maintenir des conditions financières compétitives dans la région.
